Vitesse, taille et puissance : la Marine rouge grandit
L'automne colore les feuilles de rouge. Et quelle est la chose la plus rouge au monde ? La Marine rouge, pardi ! Dans cette mise à jour, la flotte soviétique reçoit cinq nouveaux navires : voyons quels sont leurs atouts.
Destroyers en accès anticipé, et bien plus encore
Les premiers à débarquer, en accès anticipé, sont trois farouches destroyers soviétiques : le Soobrazitelny (qui signifie « acéré » en russe) au rang IV, le Boevoi (qui signifie « pugnace ») au rang V et le Kiev au rang VI. Ils forment une branche alternative de destroyers russes.
Vous pouvez obtenir ces navires, ainsi que leurs missions personnelles disponibles une fois par navire, dans les caisses de destroyer soviétique classiques et grand format dédiées (les grandes caisses ont plus de chances de faire gagner un des navires en accès anticipé). Si la chance ne vous sourit pas, pas d'inquiétude : les petits seront ouverts à la recherche dès la prochaine mise à jour. Un autre navire qui fera son apparition au rang VII à ce moment-là sera l'Udaloi (« Intrépide »), afin de couronner cette série alternative. Le navire premium de rang IV Gremyashchy (qui signifie « foudre ») sera aussi de retour dans les caisses mentionnées précédemment. En récompense de leurs faits d'armes, le Gremyashchy et le Soobrazitelny ont été faits unités de la Garde soviétique. Se voir accorder ce titre honorifique était considéré comme extraordinaire, car seuls 18 navires de la Marine rouge reçurent cette distinction au cours de la Seconde Guerre mondiale.
La nouvelle série reprend les grandes lignes des navires déjà existants, changeant principalement les différentes portées de leur armement. Si les vaisseaux soviétiques classiques sont plutôt du genre à rester aussi loin que possible pour faire feu, les nouveaux venus perdent un peu de leur portée d'artillerie pour gagner en distance d'opération des torpilles, afin que leur style de jeu s'apparente à celui du peu répandu Ognevoi. Vous affronterez vos ennemis en prenant un peu plus de risques, mais vos torpilles amélioreront aussi votre zone tampon et vous conféreront un peu plus de liberté dans vos manœuvres offensives comme défensives.
Pyotr Bagration, croiseur de rang VII
Ce projet de navire avait pour objectif d'incarner une version moderne des croiseurs, avec un système antiaérien amélioré (fondé sur les retours des batailles livrées lors de la Seconde Guerre mondiale) et des canons de 7 pouces (180 mm). Le Bagration était censé être polyvalent et capable de remplir des missions habituellement confiées aux croiseurs légers et lourds.
Il tire son nom d'un général héroïque des guerres napoléoniennes, qui se battit brillamment et mourut à la bataille de Borodino, près de Moscou, en 1812. Il affiche une balistique fiable, très plate, que vous connaissez et appréciez déjà si vous avez joué les autres croiseurs soviétiques. Les obus AP de 180 mm tiendront sûrement les premiers rôles et les obus HE feront office de seconds couteaux, car Équilibre des forces contrecarre assez bien leur potentiel incendiaire, même s'il reste possible que des configurations centrées sur les obus HE voient le jour. Son système antiaérien est plutôt puissant, et est même comparable à certaines unités américaines. Sa plus grande faiblesse reste cependant sa taille et sa visibilité ; réfléchissez-y à deux fois avant de vous montrer à l'ennemi, et se retrouver comme seule cible de plusieurs navires à portée sera loin d'être idéal.
Stalingrad, croiseur de rang légendaire
Projet très ambitieux, le Stalingrad avait pour ambition d'être plus grand et plus rapide que les grands croiseurs de bataille de classe Alaska de l'U.S. Navy. Sa construction étant supervisée par Joseph Staline en personne, ce navire devait recevoir le groupe propulseur le plus puissant du monde. Le projet fut toutefois annulé peu après la mort de Staline en 1953 en raison de restrictions budgétaires.
Le Stalingrad est le premier navire légendaire (et non des moindres) qui ne dépend pas du bureau et qui peut être acheté contre 2 millions d'EXP. globale. Nous savons que c'est très inhabituel pour un navire de ce type, mais nous avons pensé qu'il était temps de tester une nouvelle formule. S'il est vrai qu'une poignée de joueurs seulement sera capable de se le procurer d'emblée, nous savons que vous êtes nombreux à avoir acheté plusieurs navires avec de l'EXP. globale ; cela représentera clairement un objectif à long terme, mais il ne sera pas non plus hors de portée. En outre, étant donné que le Stalingrad est notre premier navire légendaire à ne pas dépendre du bureau, nous lui conférons un camouflage permanent disponible dès l'achat. Notez bien que nous n'avons pas prévu de retirer le Stalingrad, vous avez donc tout le temps nécessaire pour vous le procurer. En parallèle, gardez bien à l'esprit que ce n'est pas un navire premium, ce qui signifie qu'il subira probablement des modifications à l'avenir.
Lourdement armé, sa puissance de feu vous impressionnera. Ses canons de 12 pouces (305 mm) sont effrayants, et avec neuf d'entre eux à bord, il sera inutile d'espérer y échapper ! Le Stalingrad se joue comme un petit cuirassé, en grande partie à cause de ces canons et de l'absence d'obus HE. Canons qui sont d'ailleurs diablement précis et qui sauront facilement punir n'importe quel croiseur imprudent. En outre, les obus AP du Stalingrad commencent à ricocher à partir d'un angle de 55 degrés, contrairement aux 45 degrés habituels. Le blindage de 32 mm aux extrémités lui permet de supporter des bordées de cuirassé s'il est orienté correctement. Quelques points à garder en mémoire : sa manœuvrabilité reste limitée, bien que sa vitesse soit plutôt bonne, et il a le choix entre les consommables Radar et Tir antiaérien défensif.
Choisissez lequel de ces imposants navires vous donnera le plus de chances de renverser la vapeur !